Un cadavre atrocement mutilé est découvert suspendu à la façade d’un bâtiment de Pripiat, ville ukrainienne située dans la zone contaminée de Tchernobyl.
La victime, Leonid Sokolov, est le fils d’un ancien ministre russe de l’énergie dont la femme et une amie de celle-ci ont été assassinées le 26 avril 1986 jour de l’explosion de la centrale.
2 enquêteurs aux motivations différentes, se lancent sur la piste du tueur qui signe ses crimes d’une hirondelle empaillée.
L’un est un ukrainien qui cherche à être muté loin de cette zone et l’autre est un privé payé par le père de la victime. Leurs méthodes sont très différentes.
Récit dynamique, vivant mais terrifiant, porté par une écriture vive sur fond d’histoire récente (conflit en Ukraine de 2013 où la Crimée et le Donbass demandaient leur rattachement à la Russie) et plus ancienne (explosion de la centrale nucléaire).
Gros coup de cœur qu’on a du mal à lâcher et qu’on lit en quelques jours malgré ses 500 pages.
C’est le 2ème polar de cet auteur français, prof d’histoire/géo en lycée.
Son 1er roman s’intitule « trop de morts au pays des merveilles »
Sylvie